Category: Livres,Romans et littérature,Livres de référence
La Mémoire retrouvée Details
Charles Ephrussi, qui inspira à Proust le personnage de Swann, fut le patriarche d'une des plus grandes familles de la bourgeoisie juive du XIXe siècle. Ami de Schnitzler et d'Hofmannsthal, ce banquier originaire d'Odessa qui vécut entre Paris et Vienne fut aussi un grand amateur d'art, à la tête d'une collection de miniatures japonaises sculptées, aujourd'hui miraculeusement conservées. Le dernier héritier de la famille, Edmund de Waal, s'est plongé dans ses souvenirs et son passé pour dépeindre sous les couleurs les plus vives un univers de raffinement et d'élégance et retracer le destin tragique d'une famille dans la tourmente du XXe siècle. En racontant comment la collection a échappé à la Gestapo, il relate une aventure à peine croyable, dans ses moindres détails, et brosse une galerie de personnages extraordinaires : d'Edmund de Waal, érudit et mécène, à Anna, vieille et loyale servante, qui préserva la collection du pillage nazi.Des cercles de la haute société de Paris et de Vienne, ce livre, à la croisée du récit familial et de l'enquête, est un inoubliable voyage dans le temps. Tout en sensualité et en fluidité, il nous fait partager le mirage d'une réalité passée, un défilé historique d'une exquise fragilité.« Un chef-d'oeuvre. »Sunday Times « Un livre érudit au style éblouissant. »The Telegraph « Captivant... De Waal n'a rien à envier aux meilleures pages autobiographiques de Nabokov. »The Washington Post Book World « Comme dans La Recherche, De Waal se sert du mondain pour éclairer l'intime : les aspirations, les passions, leur volatilité. Et cela dans un duo virtuose, aux allures de duel, entre élégie et ironie. »The Boston Globe « Une réussite. De Waal crée un genre littéraire nouveau qui n'a pas encore de nom mais n'en a peut-être pas besoin. »The Guardian « Moitié récit de famille, moitié confession proustienne, un livre subtil, sobre et élégant. »The Independent

Reviews
Je referme avec tristesse ce livre car je l'ai trouvé si intéressant que je regrette de l'avoir déjà fini . C'est avec un membre de la famille Ephrussi que nous remontons le temps pour connaitre l'origine de la collection de netsukés dont hérite l'auteur .L'initiateur de cette superbe collection est Charles Ephrussi ami de Proust qui le prendra d'ailleurs en partie pour modèle ;Et ce qui est réussi dans ce livre c'est que l'auteur essaie vraiment de retrouver sa famille, les lieux où vécurent ses aïeux à travers photos,lettres,voyages ,documents. Avec Charles c'est Paris les amitiés avec Renoir,Proust,Gustave Moreau puis nous voici à Vienne avec cette arrière grand-mère à la forte personnalité,ravissante,toujours habillée à la dernière mode, l'argent facile, puis moins moins après la première guerre mondiale,la montée du nazisme et le dépouillement, l'oncle Iggie à Tokyo ;les efforts d'Elisabeth pour récupérer des lambeaux de souvenirs ,la fidélité d'Anna qui cache les netsukes et finalement le retour aux sources à Odessa .Il y a quelques photos des netsukes sur la couvertures du livre, petits objets façonnés avec tout l'art des japonais et qui tiennent dans la main et qui accompagnent auteur et lecteur tout au long du livre .


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